La croissance des racines se déroule en deux étapes : d'abord, des tissus composés de matière gélatineuse se développent, puis ces mêmes tissus durcissent et se transforment en bois. Ainsi, contrairement à ce que l'on pourrait croire, le mode de croissance des racines ne permet pas à un arbre d’exercer des pressions sur le mur d’une maison ou d’un bâtiment. Au contact d’une paroi rigide, les racines d’un arbre vont plutôt changer de direction et contourner lentement les obstacles en se moulant sur eux. 

Les racines prolifèrent lorsqu’elles rencontrent une zone humide et oxygénée. Si les fondations présentent déjà des fissures suffisamment larges pour laisser passer de l'air et de l'eau, les deux éléments essentiels à la croissance des racines, celles-ci seront progressivement envahies par les racines et les plantes environnantes. Si aucune action n'est prise, ce phénomène peut aggraver l'état de la structure du bâtiment. Bien que les racines ne soient pas responsables des dommages, elles empêchent la fermeture de ces fissures. 

Les cycles de gel et de dégel, l’usure du temps ainsi que l’accumulation de déchets sont responsables des fissures dans les canalisations et les conduites. Ces fissures laissent échapper de l’eau, des gaz et des éléments nutritifs, favorisant la croissance de petites racines qui parviennent à s’y infiltrer. Les racines des arbres pénètrent ainsi uniquement dans les conduites et les tuyaux qui sont endommagés ou non étanches. 

Les trottoirs peuvent être endommagés par l’usure du temps, les conditions climatiques, les cycles de gel et de dégel, le passage de machinerie lourde lors du déneigement ou une mauvaise qualité de construction. Lorsqu'ils se fissurent, les trottoirs perdent leur solidité, permettant alors aux racines de s'insérer et d'occuper l'espace libre créé par le déplacement du trottoir. La croissance et le développement de l’arbre ne sont donc pas en cause.